Tout savoir sur les « start-up »

« Start-up » est la nouvelle tendance dans le monde de l’entreprenariat. Ce terme indique une entreprise qui est au stade de démarrage de ses  activités.

Le plus souvent, le mot start-up est employé pour les sociétés qui investissent dans le secteur de la technologie. Ainsi, elles utilisent le web pour se faire connaître et pour lancer leur service.

Le web est également utilisé pour trouver une grande partie de leur marché. La question se pose alors sur la vraie identité d’une start-up, ces caractéristiques et les moyens pour les financer. Nous allons essayer de voir tous ces points dans cet article.

Définition de « start-up »

Pour comprendre ce qu’est réellement une start-up, nous allons voir l’origine du mot.Il s’agit d’un terme qui vient des États-Unis qui veut dire « commencement », « démarrage » ou « départ ». Initialement, le terme était « start-up company » mais il a été raccourci.

Cependant, la signification d’origine qui décrit une société en démarrage est toujours gardée.

Généralement, c’est un entrepreneur qui lance une nouvelle société par l’intermédiaire d’un projet dont le développement va se faire avec un business model.

Ces entreprises ont pour objectif de s’accroître rapidement et d’étendre leur activité en utilisant le web. C’est tout le contraire des actes des sociétés qui sont déjà présentes sur le marché dont le but est souvent de seulement survivre.

Une pérennité est alors acquise par les start-up dans le cas où cette première étape se passe sans encombre. La plupart des entreprises qui ont réussi dans ce domaine sont appelés « licornes ».

C’est le cas d’Apple en 1976, de Google en 1997 et de Facebook en 2004. Elles se sont démarquées par leurs grandes innovations dans le monde digital et sont évaluées à un milliard de dollars. D’autres sont même valorisées au-delà de ce montant.

Le concept mené par les start-up est de résoudre un problème en proposant une solution efficace et innovante. Le projet peut être lancé par une seule personne qui se dénomme le « fondateur ». Lorsqu’il appartient à un petit comité, on les appelle « cofondateur ».

Les étapes à suivre pour être une start-up

Un bon nombre de ces nouvelles sociétés proviennent de la Silicon Valley, en Californie. Cependant, il existe plusieurs grandes entreprises qui proposent un parrainage pour ces initiateurs de projet.

Tout d’abord, le projet proposé par une start-up doit être validé sur le marché où il va s’introduire.

Le fondateur doit passer un entretien dans lequel il va convaincre la maison mère de l’efficacité des solutions qu’il propose pour résoudre un problème donné. Il doit par la suite réaliser un produit minimum viable qui est connu sous le nom de MVP ou Minimum Viable Product.

Il s’agit d’une stratégie qui va introduire un premier produit sur le marché dans le but de tester rapidement l’impact du concept sur les consommateurs. Plus précisément, on parle ici d’un prototype de produit.

Suite à cette introduction sur le marché, le produit va être évalué sur son fonctionnement, son utilité et sa viabilité à long terme.

Par l’intermédiaire de cette étape, le fondateur va également essayer de trouver un business model qui va lui apporter un maximum de rendement et qui pourra être développé rapidement.

Dans le cas où le business model réussi le test, un produit original qui est susceptible d’être reproduit doit en ressortir. Il doit également être commercialisable sur le long terme et surtout  grande échelle.

Les structures qui développent une start-up

Pour pouvoir démarrer son activité, une start-up doit être accompagnée par une organisation. Cette dernière va se charger de les chaperonner durant toutes les étapes qu’elle doit passer afin de se faire une place sur le marché.

Ainsi, il existe trois types de structures d’accompagnement, à savoir un incubateur, un accélérateur et une pépinière. Un incubateur peut à la fois indiquer une structure publique et une organisation privée.

Dans le domaine public, ce sont surtout les grandes écoles qui se proposent pour accompagner les start-up. Parmi les incubateurs français, on peut citer : Grenoble Ecole de Management, IFAG Paris ou encore HEC Paris 13.

En basculant vers le privé, le but de ces organisations devient lucratif. En effet, en contrepartie de leur accompagnement et de leurs conseils, les start-up vont leur verser un pourcentage de leurs revenus.

Les incubateurs vont aider ces nouvelles entreprises à concrétiser le contenu de leur projet et à atteindre leurs objectifs pour devenir une vraie entreprise qui va s’imposer sur le marché. L’accompagnement va durer 1 à 2 ans selon l’envergure du projet.

D’autres part, des plateformes comme startupo.fr proposent d’effectuer des formations en lignes et des suivis dans le but de faciliter les échanges avec les jeunes entrepreneurs.

En ce qui concerne l’accélérateur, les prestations d’accompagnement des start-up par celui-ci va se faire sur une courte durée d’environ 6 mois.

Comme son nom l’indique, l’selonélérateur est une structure qui se charge  d’selonélérer le développement de la nouvelle société. Suivant une suite logique, l’accélérateur va intervenir après les actions menées par l’incubateur.

Les conditions d’accession à une aide de la part des accélérateurs sont sous conditions strictes. Ils élaborent des critères de sélection intransigeants. Enfin, on entend par pépinière, une structure d’accompagnement qui va se charger d’héberger les nouvelles entreprises. Leur durée d’intervention va être autour de 3 ans.

Les caractéristiques d’une start-up

Étant une catégorie d’entreprise particulière, une start-up présente des caractéristiques propres qui la différencient d’une société classique.

En effet, une start-up prend plus de risque qu’une société qui a suivi une procédure de création normale. Elle se distingue tout d’abord par la méthode menée pour développer le projet, à savoir le parrainage et le domaine digital.

Initier ce type de projet est aussi risqué car il doit percer rapidement pour être productif. Il doit donc être vraiment innovant pour attirer le plus de consommateur en peu de temps.

A part ces risques, une start-up se doit d’être un structure agile, étant donné qu’elle doit s’adapter le plus vite possible au fonctionnement du marché qu’il va l’introduire. Elle doit surveiller l’évolution de celui-ci et les éléments qui vont influencer son environnement.

Par ailleurs, la qualification de « start-up » n’est utilisée que durant la phase d’installation de l’entreprise. Il s’agit donc d’un état temporaire.

Elle va évoluer en fonction de la viabilité du projet. Il est possible qu’elle disparaisse en cas d’échec, tout comme elle peut se transformer en une entreprise classique lorsqu’elle aura trouvé sa place.

En outre, le démarrage d’un projet a besoin d’un financement conséquent étant donné que l’évolution doit se faire rapidement. Ne serait-ce que pour le développement du produit minimum viable et la stratégie de communication, le financement à requérir est énorme.

Et par la même occasion, une start-up doit beaucoup investir pour être à la hauteur des sociétés déjà sur le marché.

Les financements d’une start-up

La recherche de financement est une étape cruciale sur laquelle le projet tout entier va se reposer. A part l’autofinancement, le fondateur peut recourir à une levée de fonds ou crowdfunding. Il s’agit d’une action qui vise à attirer l’attention des investisseurs, pour qu’ils  financent le projet en contrepartie de leur introduction dans le capital social de la société.

Il y a également la possibilité de s’appuyer sur les aides financières comme des bourses et des prêts d’amorçage auprès d’institutions,  comme la BPI ou la Banque Publique d’Investissement. Les prêts bancaires sont aussi des solutions efficaces dans le cas d’un business plan plausible.

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